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lune de miel
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1 mai 2006

Un matin il s'est réveillé....

Un matin ca l’a pris et il m’a dit: “ je veux faire des abeilles “. A vrai dire je n'avais pas la moindre idée de ce que cela pouvait être. Son père m'avais souvent dis, qu'avant de me rencontrer il voulait s'isoler loin dans les montagnes avec ses abeilles et son troupeau de chèvres. Alors je me suis dis qu'après tout j'avais de la chance, que jamais je n'aurais pu le retrouver lui, l'homme de ma vie, s'il avait été se perdre dans les montagnes, alors pourquoi pas faire des abeilles si cela peux lui faire plaisir et le faire rester près de moi... Je n’avais aucune idée de ce que pouvait représenter véritablement une rûche. Jamais je n’avais approché de prés des abeilles, à ce sujet tout ce que je connaissais c’était la saveur du miel sur les tartines de pain grillées/beurrées que souvent il me préparait la matin. Il est descendu à la cave où il m’a montré les vieilles rûches de son père. Il a entrepris de les remettre en état, j’étais moi aussi invité à les restaurer. Je ne connaissais rien de tout, au début ce n’étais pas facile, mais je me suis dis que après tout si l’homme que j’aime s’intéresse tant à ces petits êtres, c’est qu’ils en valent la peine. Nous avons commencé à ôter les fils de fer des cadres puis à gratter la vieille cire. Je retirais les fils, il grattait la cire. La travail n’était pas si désagréable, la cire bien que collante sentait bon. Pourtant il ne cessait de me répétait que dans l’apiculture c’était le travail le plus fastidieux... Pour les jours de soleil, nous nous sommes installés sur la terrasse pour continuer notre grand nettoyage de printemps. Je continuais de gratter les cadres, il les passait au chalumeau. Ayant peur du feu, je ne voulais pas manier cet outil, il se moquait alors amoureusement de ma peur... Puis son frère nicolas est aussi venue proposer son aide, nous avons alors été ses abeilles ouvrières. Nous travaillions à son projet. J'estimais alors que l’accompagner dans ses projets quel qu’il soit était très important... L’odeur de la cire passait au chalumeau était un régale, les abeilles aussi étaient de cet avis et certaines commençaient à se presser autour des rûches propres dont émanait une délicieuse odeur. Parfois telle une abeille butineuse, j’allais moi ausi virvolter autour de lui, pour le distraire dans son travail l’espace de quelques instants et récupérer ainsi les fruits de l’amour et de la passion au bord de ses lèvres. Puis nous avons troués les cadres, nous avons passés du fil et mis la cire au moyen de deux pinces éléctriques.. Cela l’amusait beaucoup, mais le plus dur restait à faire, installer les rûches. Au moyen de plusieurs sangles nous avons tenté de les fixer dans l’arbre, exercice assez périlleux.
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